ROSSO VINO… CHE BELLA SERATA !

A force de vouloir tout goûter dans tous les restaurants, on n’a plus vraiment de point de chute, le p’tit resto où l’on se sent chez soi, où l’on connait tous les plats, toutes les entrées, où l’on est complice avec le patron, la patronne, le personnel… mais malgré tout, parfois on a une chouette adresse qu’on n’abandonne pas et où l’on retourne et retourne encore.  La mienne, c’est le Rosso Vino !  J’ai regardé mes notes, relus mes critiques et en fait, j’y vais depuis 2021, les critiques tombent, elles sont à chaque fois très positives, sans pour autant compter les nombreuses visites où je n’ai rien écrit, essayant au possible d’éviter les bis repetita…  Chez Maurizio, c’est un plaisir constamment renouvelé !

Ce soir, c’est une soirée avec mon fratello, ni lui ni moi n’avons le temps, et encore moins l’envie, de cuisiner, mais par contre, comme j’ai très envie d’une belle et bonne table, aucun de nous deux ne se fait prier pour un pèlerinage au Rosso Vino.  Comme à son habitude, le restaurant est complet, Maurizio nous a réservé une de mes tables préférées, celle qui se trouve le long du comptoir de la cuisine, j’adore !  Celle où l’on voit tout, où l’on sent tout, celle où l’on échange plus que souvent avec le personnel de cuisine, celle où l’on a une vue sur les pâtes fraîches qui crient « Mangez-nous ! Mangez-nous ! ».

Apéro d’emblée… pour moi un Campari Soda, et pour fratello mio, un Gin italien agrémenté de tonic… et pour nous permettre de réfléchir à notre commande, un tapenade maison à base d’olive et des petites bruschette…  Le grand tableau noir arrive, nous n’avons que l’embarras du choix !  Ce soir, j’ai envie de sortir de mes habitudes, de casser la routine, de manger ce que je mange rarement.

En entrée, ce sera Tortino, tomate, pain sarde et stracciatelle…  une première !  Le tortino (petite tarte en italien) est une spécialité de la cuisine italienne qui se décline dans des nombreuses recettes. Ici une version à la Maurizio avec du pane carasau…  Je vous sens arriver… « Kézako ?!?, allez-vous me demander…

Bon, le pain sarde (pane carasau), ce sont des galettes toutes fines, rondes et croustillantes.  Comment ça se fabrique ? C’est simple, on fait une pâte à pain, à base de farine, donc de semoule, de blé dur, puis on en fait de fins disques qui sont cuits au four, ensuite on les coupe en deux et on procède à une seconde cuisson appelée « carasatura ».  Ensuite on garnit avec des tomates et de la stracciatella, dans le cas présent, un fromage frais de vache, spécialité traditionnelle des Pouilles dans le sud de l’Italie. La stracciatella, c’est de la crème fraîche entière avec des filaments de fromage. C’est en fait la partie crémeuse de la burrata.  C’est tout aussi délicieux que surprenant !

Du côté des plats, Polpettone (pain de viande), sauce tomate et petits pois pour Toni, moi je me suis fait une tuerie, les cannellonis au Taleggio et au Speck… consistance, goût, audace du mélange, tout était au rendez-vous, j’en reprendrai, pour sûr !  Rien que de vous en parler, mon estomac se réveille, c’est tout dire !

On a arrosé le tout avec un Musita Passocalcara de Sicile, Rosso Riserva de 2017, qui titrait à 15% tout de même… riche, généreux, de la mâche, un très belle longueur en bouche, gourmand… bref, on l’a mis à mort vite fait !  Nous avons terminé par les cafés et les grappine…

Un clin d’œil et de grands mercis à la demoiselle qui s’est occupée de nous, tout fut parfait et votre sourire constant fut la cerise sur le gâteau !

Mama Mia !  Che bella serata !  Maurizio, ti dico a presto e grazie per questo bel momento !

Le ou les bémol(s) : aucun, très belle soirée, très belle table, de très bons plats…

Le ou les dièse(s) : voir « les bémols » (Smiley)

Date de la visite : 19 mai 2023 (Dîner)

Cote globale
0 /20

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Photothèque

Belgique - Liège

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