Voilà, c’est fait ! Il m’aura fallu 30 ans pour me décider à aller lui rendre visite, c’est maintenant chose faite, Mickey et tous ses amis sont maintenant mes amis !
En fait, pour le jubilé de Carine, je lui ai offert 3 jours à Disneyland Paris, ça tombait bien, c’est justement les 30 ans du parc… New Port Bay Hotel, pension complète, Premier Pass, etc. Je ne vais pas m’étaler ici sur le parc, mon avis sera publié dans un autre article. Je vous propose maintenant de me suivre pas à pas et repas à pas pendant ces trois jours. Bon, il est bien évident que le parc n’est pas fait pour les gastronomes et que la cuisine qu’on nous propose est principalement industrielle mais malgré ça, je ne vais pas vous mentir, c’est bon ! C’est n’est pas très bon mais il y a moyen de s’y faire plaisir et de passer de bons moments, il faut juste savoir où aller manger parmi les 75 restaurants du parc et surtout, surtout, réserver vos tables à l’avance, sans quoi vous serez dépité, désabusé, désillusionné et frustré, littéralement trahi et serez abonné à la « junk food » (Smiley !)
Bon, maintenant que le décors est planté, que vous connaissez les acteurs, commençons la visite… Il est à peu près 13h00, nous passons devant le Plaza Gardens Restaurant que m’avait recommandé un proche. Je me rends à la réception afin de savoir si nous pouvons avoir une table pour deux couverts, d’emblée on me dit oui et on nous conduit à notre guéridon. Au vu du nombre de visiteurs, la quasi-totalité des établissements, surtout les « All-you-can-eat », ou encore les buffets à volonté, sont des réfectoires, certes un peu chicos, voire élégants, mais des réfectoires tout de même…
Les tablées se suivant et se ressemblant, je ne peux pas vous parler précisément de tous les goûts, plats et fragrances qui m’ont plu (ou pas), mais je peux mettre en exergue ceux qui m’ont le plus ravis. En entrée, du classique de chez classique… saumon, truite fumée, terrine de poissons, taboulé, pâté en croûte et jambon. En plat, je garde un excellent souvenir du curry d’agneau à l’orange, du carré de porcelet à la sauce moutarde, et du Quasi de veau, Quasi dont la cuisson était parfaite. Une première expérience sympa !
Pour les curieux, le quasi de veau est un morceau particulièrement savoureux et épais. Ce morceau de viande tendre est pris uniquement dans le quasi et la sous noix. Le quasi, c’est le muscle fessier situé entre la cuisse et la région lombaire, autrement dit, la croupe, qui correspond chez le bœuf au rumsteck. Le quasi eut être grillé, poêlé ou rôti. Il peut se cuisiner en émincé, cube, escalope, pavé ou rôti. C’est sans doute l’un des meilleurs morceaux de veau à rôtir.
Je vous donne rendez-vous pour la suite au « Red Gartner Saloon » pour l’apéro du soir… Bin quoi ? Vous nous connaissez que diable ! Ce n’est pas une souris qui va nous arrêter ! (Smiley !)
Le ou les bémol(s) : nourriture en provenance de l’industrie agro-alimentaire, lieux bruyants, voisins de table manquant la plupart du temps d’éducation, de savoir-vivre, de fair-play, de sourires et de politesse… Bref, le choc des cultures ! Si vous n’avez pas mis votre ceinture, c’est sûr vous êtes au bas de votre chaise (Blink !)