ARTUSI DI MICELI…
NEVER SAY NEVER AGAIN !

Je sais, j’avais dit plus jamais !  Trop d’expériences insatisfaisantes, de ratés dans la mécanique, mais il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis !

Ce lundi, j’ai une entrevue avec un proche, Bertrand débarque à la maison et en fin de conversation, il me propose de manger un bout, n’étant jamais contre une table, c’est avec plaisir que j’accepte l’invitation… mais où aller un lundi soir ?  Une petite recherche sur la toile, et Google (qui est mon ami) me dit que nous pouvons aller au « O Bar », je connais l’établissement, pourquoi pas me dis-je.  Une fois sur place et bien qu’il ne soit pas l’heure de fermeture des cuisines, on se fait jeter royal parce qu’il y a trop de monde, parce que la cuisine ne suit pas, que le Chef a ses ragnagnas, que les cavaliers de l’apocalypse viennent d’entrer en cuisine, elle évoque les 7 plaies d’Egypte, la perte de Diên Biên Phu, et que sais-je encore…  J’avale dignement ce refus, mais je ne l’ai toujours pas digéré.

Gros-Jean comme devant, que faire ?  Où aller ?  Bertrand chipote sur son cellulaire et me dit qu’il y a un restaurant ouvert à 300 mètres, un nom que je ne connais, je suis étonné mais bon, allons voir.  Le nom trouvé sur internet ne correspond pas du tout mais, qu’est-ce que je m’aperçois-je, nous sommes devant « Artusi ».  Bon, bin allons-y !

Accueil sympathique, on nous propose la terrasse à l’arrière du bâtiment, bel endroit, la terrasse est bondée, le temps est doux, la vita e bella !

Un apéritif, le temps de parcourir la carte qui est sympathique !  Nos choix seront vite posés.  Nous commencerons par la « Coquette », qui sont de dodues croquettes de jambon de Parme vieux de 18 mois et de Grana Padano.  Rien à dire, enfin si, elles sont très bonnes !  Voilà un début prometteur !

Pour les plats, ce sera un risotto Capo pour Bertrand, c’est un risotto Carnaroli Acquarella crémeux à la N’duja, crème de Burrata DOP, chair à saucisse et noix de Pécan torréfiées.  Il est ravi de son choix, même s’il y a un peu trop de noix à son goût.  Moi, ce sera le Burger Artusi, il est composé d’un steak haché qui a maturé 18 jours, servi dans un bun maison qui contient également du fromage, de la laitue romaine, de la pancetta, des oignons rouges doux-amers, et cerise sur le gâteau, le tout est chapeauté d’une croquette de jambon de Parme et de Parmesan, frites maison et petite mayonnaise.  Que demandez de plus ?  Rien, ce burger était délicieux, la cuisson de la viande était parfaite, l’ensemble des éléments une fois en bouche dégageait de subtiles saveurs, rien que d’en parler, mon estomac grogne, j’ai à nouveau faim !

Du côté de la théorie des fluides, Bertrand, en fin connaisseur, a choisi un « Terre di Faiano » de 2022, à savoir un 100 % Nero d’Avola Appassimento de Sicile.  Du fruit compoté, une délicate saveur de cerise noire, comme dans les Pinots, rond, gourmand et long en bouche, il ravit nos palais.  Et pour couronner le tout, le limoncello maison avec l’addition.

Voilà, nous sommes réconciliés ! J’en suis heureux car c’est le seul restaurant-trattoria du village, il y en bien un ou deux autres, mais ce sont plutôt des pizzerias, met dont je ne raffole pas. Merci de votre accueil, de votre service, nous nous reverrons, c’est certain !

Date de la visite : lundi 29 juillet (Dîner)

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Saint-Georges-Sur-Meuse belgique

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