CHEZ MANU… UN CASSE-DALLE POUR CEUX QUI ONT LA DALLE !

Vous vous demandiez, mais que sont devenus les sympathiques et téméraires rescapés d’Indochine ?  Bin ils sont toujours là, les anciens du Tonkin ont repris leurs bâtons de pèlerins et sont toujours fin prêts pour une embuscade culinaire de choc…  En plein juillet, beaucoup d’établissements étant fermés, une décision de toute dernière minute nous emmène « Chez Manu » à Flémalle-Haute.

Quand j’arrive sur le terrain des opérations, ma g… !  Ce n’est pas un resto, l’enseigne l’indique clairement, c’est un casse-croûte dans une sorte de café-brasserie-cantine… d’ailleurs, c’est comme le Port Salut, c’est écrit dessus ! Etablissement très familial, que des habitués, un casse-dalle de quartier très populaire, mais bon, je me dis que je suis comme dans un routier sur les routes de l’Hexagone, donc que ce sera plus que sympa et bon !

La carte est pour le moins minimaliste… pas d’entrée, que des plats et des desserts, et en plats, c’est restreint, soit des boulets, soit des spaghettis, soit un steak… Ah oui, et j’oubliais, plus le plat du jour qui, aujourd’hui, est composé de cuisses de poulets, de salade ou de chicons, et de frites ou croquettes.

La table à côté de nous est servie alors que, côté choix, nous nous tâtons toujours… je vois les assiettes sur lesquelles sont disposées deux grosses cuisses de poulets par personne… impressionnantes les bêtes !  On devine la peau croquante à souhait.  M…, je salive !

ça me tente bien, mais j’ai une irrépressible envie de goûter également les boulets à la liégeoise.  Le tirailleur Yves, mon vis-à-vis de ce midi, me propose de prendre boulets et cuisses de poulet et de partager les deux assiettes, excellente suggestion !  On a juste le temps de terminer l’humectation de notre gargamelle (l’apéro, hein !) que les plats arrivent, le temps de goûter notre Malbec argentin (qui sera suivi d’un Vacqueyras) et nous pouvons commencer les hostilités.

Que dire, les boulets sont bons mais ce n’est pas la recette que je préfère, à mon palais et à mes papilles, ils manquent d’onctuosité, probablement pas assez de porc dans le mélange.  Dans le cas présent, je penche pour un 50/50 alors que, perso, je préconise toujours un 70/30, surtout si vous faite une première cuisson au four et une seconde en marmite… celles et ceux qui le souhaitent, je veux bien partager ma recette, ce n’est pas un secret d’état, ni des tas de secrets d’ailleurs (Smiley !)

Les cuisses de poulets, elles, en revanche, sont délicieuses, cuisson parfaite, chaire très goûtue, j’ai même l’impression qu’elles ne viennent pas d’un élevage giga-macro-intensif, j’aurais aimé en parler avec le Manu, mais bon, le casse-dalle est full ce jeudi midi et il n’a pas l’air d’avoir le temps pour une papote.  Après avoir goûté sa cuisine, je comprends mieux le succès de l’établissement.  L’ensemble des accompagnements (salade verte, crudités, salade de chicons et frites) est parfait, rien à dire sinon « Miam ! ».

A notre habitude, nous terminerons par des Irish Coffee… au Johnny Walker, la messe est dite !

Un établissement vraiment sans prétention, une cuisine simple mais très bonne, à la bonne franquette, à la limite del’ « crås eurêye » (Smiley !)  Pour sûr, on ne sort pas de là en ayant faim !  De surcroît, les tarifs sont plus que dérisoires comparés à beaucoup d’autres expériences faites avec notre section d’assaut.

Si vous êtes dans les parages, si vous ne cherchez pas un endroit teinté d’un grand romantisme pour faire votre demande en mariage, si vous ne mangez pas exclusivement dans des restaurants gastronomiques aux prix astronomiques, si vous êtes du genre à vous faire péter la « botroule » entre potes, alors pas d’hésitation, allez « Chez Manu » !  Et en sortant, vous ne pourrez dire que deux choses… « Oufti Manu ! » et « On reviendra ! »

Merci au patron de l’établissement, et à sa charmante fille Charlène, qui sont partout à la fois, service, salle, cuisine et comptoir, sans oublier le Chef aux fourneaux !

Le ou les bémol(s) : primo, ce n’est pas un restaurant mais bien un casse-croûte (quand on le sait, ce n’est pas un problème), deuxio, une, voire deux, entrée(s) manque(nt) cruellement à la carte, et tertio, c’est assez bruyant car en fin de repas, le resto redevient petit à petit un café…

Le ou les dièse(s) : tout est maison (sauf la mayonnaise), les portions sont loin d’être congrues, et les tarifs sont excellents…

Date de la visite : 20 juillet 2023 (Déjeuner)

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Photothèque

Belgique liège Wallonie 4400 Flémalle

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