Ce jour, j’ai proposé à la 317ème section de sortir de notre zone habituelle de confort, la « Drop Zone » sera Flémalle. Mission crucial du jour : établir une position avancée via une opération tactique afin de maximiser nos chances de bénéficier d’un déjeuner qualitativement pantagruélique, voire gargantuesque. Vous allez comprendre de quoi je parle, suivez-moi, je vous invite à découvrir l’art d’une table simple dans une véritable Trattoria où mijote la cuisine de la Nona !
Entrer dans la trattoria d’Ivan Calista, c’est un peu comme pénétrer dans l’âme de l’Italie, où la cuisine est à la fois simple, généreuse, et profondément ancrée dans la tradition. Lors de mon précédent déjeuner avec les Pieds Nickelés, j’avais déjà eu l’occasion de goûter à l’essence même de cette excellente cuisine italienne. De plus, « Come Prima » avec ses murs en pierre et ses nappes à carreaux rouges et blancs, respire l’authenticité. Ici, pas de prétention, mais une simplicité sincère qui rappelle les repas de famille.
Le festin commence avec quelques crevettes grises fraîches et épluchées à la main, ce qui nous laisse le temps de nous décider quant aux menus proposés, le classique ou le « Giro » qui nous fera découvrir l’ensemble des propositions culinaires du jour… vous nous connaissez maintenant, bin oui, le « Giro » bien entendu.
Mais voilà déjà que la machine s’emballe, dans la foulée suit une sélection d’antipasti, une grande assiette remplie de trésors culinaires que nous aurons du mal à terminer, alors qu’arrivent déjà les fameuses « polpette », une des spécialités du Chef Ivan. Nous poursuivons avec des Papardelle à l’Amatriciana, un plat traditionnel italien originaire de la ville d’Amatrice, située dans la région du Latium, près de Rome. Ce plat iconique aux origines humbles est un classique de la cuisine italienne, il est devenu un symbole de la cuisine romaine.
Ne bougez surtout pas, ce n’est pas terminé, passons maintenant aux plats ! Pour suivre, un filet de poisson sur bouillon garni d’écrevisses, de crevettes grises, de tomate et de pois chiches. Là, on se dit « Basta ! » mais que nenni, je vois le regard perplexe de mes frères d’arme quand sont déposées sur la table des braises de Durham basse température, bénéficiant ainsi d’une cuisson longue et lente qui donne un côté fondant au met. Pour les petits curieux que vous êtes, cette viande provient du bétail de la race bovine Durham, plus connue sous le nom de Shorthorn. Cette race est originaire du comté de Durham, dans le nord-est de l’Angleterre, et elle est appréciée pour la qualité de sa viande, et plus en particulier pour sa tendreté et ses saveurs.
Rassurez-vous, on arrive au bout de ce voyage, il reste bien entendu une douce conclusion, le dessert… La suggestion du jour est un « Sgroupino royal », à savoir un sorbet citron nature agrémenté de belles lampées de Prosecco « Qualita superiore » et de Limoncello Guglielmo Negroni, une tuerie ! La brave 317ème section, ne voulant rendre les armes de la sorte et toujours soucieuse d’un baroud d’honneur, a même eu l’audace d’en commander un second ! Je vous l’avais dit, ils sont fous !
Du côté de la théorie des fluides, pour commencer, un chardonnay blanc ColleCavalieri Terre di Chietti de 2023, et pour suivre un Vivera Terra dei Sogni sicilien rouge de 2020, un très bel assemblage de Cabernet Sauvignon, de Syrah, de Merlot et de Petit Verdot. Sans oublier les traditionnelles « Grappine », une Stravecchia Negroni, 18 mois de barrique, et ensuite une Sarpa Oro « Edizione Speciale » de chez Poli, pour coiffer ce déjeuner authentique. De l’Alpha à l’Oméga, tout fut à la hauteur de nos espérances !
