LA TRAPPOLA…
UNE HISTOIRE À LA FELLINI !

D’ailleurs ne disait-il pas… « La vie est une combinaison de pâtes et de magie ! »

En novembre dernier, Le Gourmandiseur et ses sbires participent à une dégustation de vins chez Avina, dégustation suivie d’un repas préparé par la Trappola. Malgré des conditions loin d’être idéales, nous avions très bien mangé, et de ce fait, je m’étais promis de découvrir cet établissement sur site et non plus en campagne.  La semaine dernière, ce salopiot de Pierrot m’ayant mis, une fois de plus, l’eau à la bouche avec une publication culinaire, je lui sers ipso facto… « C’est malin, j’ai faim maintenant ! », et lui de me répondre « Je suis ton homme ! »  En fallait-il plus ?  Que nenni !  « Allô, la Trappola ?  Deux couverts ?  Merci, on arrive… »  A quoi ça tient parfois !?! (Smiley !)

Bel établissement, une véranda très lumineuse, de belles grandes tables, c’est élégant, cosy et chaleureux, tout en gardant un aspect très contemporain.  Une extraordinaire cave à vin entièrement vitrée orne la partie centrale du restaurant, tout cela augure déjà une belle expérience !

D’entrée de jeu, nous avons droit aux pétillantes mirettes de Mademoiselle Clara qui, avec l’aide de Monsieur Loulou, s’occupera de nous tout au long du repas, j’en profite pour déjà les remercier de l’excellence du service, des conseils donnés et reçus, et d’une complicité naissante certaine.

Apéritifs made in Italie, huile d’olive, amuse-bouches… le départ est donné !

Pour une fois changer, je vous l’annonce d’entrée de jeu, notre rouge du jour fut un Bellaveder « San Lorenz » du Trentin de 2021, 100% Pinot Noir et élevé en fûts de chêne durant 12 mois, un excellent choix !

Du côté des entrées, alors que Sieur Pierrot part sur des Spaghetti alla Chitarra et alla Carbonara traditionnels, je me laisse tenter par des Bigoli al Burro di Acciughe, agrémenté de Mollica Arrosta al Rosmarino…  Oui, je sais, kezako Monsieur le Gourmandiseur ?  C’est très simple, les Bigoli sont des spaghetti très épais nappés de mie de pain rôtie au romarin et parfumé au concentré d’anchois, une tuerie gourmande, une cuisson maîtrisée, des pâtes al dente à souhait !

Le coin des curieux… les Bigoli sont des pâtes de blé entier mélangées à des œufs de cane, en forme de tube long et épais.  Bigoli est leur appellation en Vénétie, alors que le terme Pici est utilisé en Toscane pour des pâtes similaires. Elles sont traditionnellement cuites fraîches plutôt que sèches.  Excellentissime mais ça tient au corps, petits appétits s’abstenir.  Les Chitarra, quant à elles, sont des pâtes aux œufs typiques de la cuisine italienne qui, de par leur section, rappelle les cordes d’une guitare.  Les femmes des Abruzzes travaillent le produit en passant leur doigt sur l’abaisse comme si elles devaient « jouer un arpège » et ce, afin de faire tomber la pâte coupée, d’où « alla Chitarra ».

Nous enchaînons sur les plats, j’opte pour du thon rouge grillé et panné aux graines de Sésame, accompagné d’une crème d’avocat et de poivre rose, tandis mon alter ego reste dans le classique des classiques, à savoir un osso buco à la Milanaise accompagné d’une rivière de risotto au safran servi sur os à moelle.  Tout est vraiment bon, mais les entrées étant copieuses et roboratives, nous ne sommes pas arrivés au bout de nos plats, dommage !  Nous versons une larme en voyant nos assiettes quitter le front pour regagner les lignes arrière, quelle tristesse !  Mais déjà nous relevons le flambeau tombé des mains de nos fourchettes et reprenons le combat !  Sus aux fluides !  Un festival mon bon Monsieur, un festival !

Les classiques… Une grappa Riserva « Gaia » di Moscato & Cortese, et une Riserva « Vitae » di Grignolino & Ruché, toutes deux de la Maison Mazzetti, du miel doré coule dans nos palais…  Pour ne pas être en reste, nous quittons les classiques pour les audacieuses « New Age » toujours de chez Mazzetti… Une 1786 di Moscato affinée en tonneaux de Vermouth, et une 1789 di Barolo affinée en tonneaux de Bourbon, je pleure !  Le coup de grâce viendra avec une grappa di Barolo Riserva de la collection « Storia di Vitigno ».  Je rends les armes…  Hauts les glaives !  J’avoue être submergé de bonheur !

Mes amis, quel repas, que de bons moments, nous nous reverrons, pour sûr ! Une adresse à ne pas oublier !

Date de la visite : 9 février 2024 (Déjeuner)

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