Aujourd’hui c’est le déjeuner des anciens du Tonkin, comme tous les mois, nous nous retrouvons pour ripailler de concert (et non de conserve cette fois, dans un resto, les conserves, ça l’fait pas (Smiley) !)
Notre choix s’est porté sur « Le Tertre », brasserie que je connais pour l’avoir fréquenté plusieurs fois. Je viens de lire mes anciennes critiques, je ne suis pas sûr d’être dans le même établissement, mes commentaires d’alors étaient assez élogieux et teintés d’excellents moments, ce ne sera pas trop le cas ce jour…
Midi sonne, et croyez-moi, on n’est pas là pour danser le Madison… Zazou, le Saxon, Mister Y et ma pomme, à savoir Lapinou… l’équipe est au complet, on peut commencer ! Vin blanc du Pays d’Oc, donc du sud-est, un Chardonnay de 2021 pour entamer le premier round, vin léger, plaisant, mais qui ne casse pas une patte à un canard boiteux. C’est parfait pour commencer…
Le choix proposé est un peu « too much » à mes yeux, une carte de plusieurs pages, une quinzaine de suggestions plus un choix de burgers, ça fait beaucoup. Quand il y a trop de plats, ça veut souvent dire que tout n’est pas fait maison, ou alors qu’il y a une brigade maousse costaud en cuisine mais de ça, je doute. De plus, d’habitude, le resto est toujours plein à craquer, mais c’est loin d’être le cas aujourd’hui, c’est un peu maigrelet comme fréquentation, l’établissement serait-il en perte de vitesse ? On peut se poser la question…
En entrées, un carpaccio de Saint-Jacques, deux scampis sauce Aurore et des fondus parmesan, du grand classique. Côté entrées, je trouve le choix proposé un peu court, voire plutôt banal, nous choisissons plus par élimination que par envie. Souvent j’ai envie d’en goûter plusieurs, mais ici, non… les scampis sont plus une échappatoire qu’autre chose. Je trouve que le carpaccio est vraiment minuscule, comme si on avait tranché deux Saint-Jacques… les fondus ont l’air ok et fait maison… par contre, les scampis, c’est du bof, quelques bébêtes nagent dans un pataugeoire de sauce tomatée, je cherche toujours l’ail et je trouve que ça manque cruellement d’originalité…
Pour le plat, c’est pareil, Lapinou ne se décide pas, rien ne le fait vraiment swinguer, ou alors il swingue comme une boîte de talc… sur la table se trouve toujours la petite carte proposant des burgers, Lapinou se laisse tenter par un burger Montagnard, la composition n’a rien pour lui déplaire, à savoir un steak haché de bœuf, du fromage raclette, du reblochon, du jambon de Parme, des oignons rouges et de la mayo miel et moutarde à l’ancienne. J’avoue, je n’ai pas tout trouvé… j’ai juste trouvé que le steak haché était vraiment trop cuit, il partait littéralement en sucette ! On ne m’a pas demandé sa cuisson non plus… Je crois que beaucoup d’établissements devraient arrêter les burgers, et les laisser à ceux qui savent les faire, à ceux qui maîtrisent les cuissons et les préparent comme il se doit, parce qu’ils aiment ça…
A table, il y avait également un cassoulet qui, selon Mister Y, était trop gras, en revanche il était très copieux, de quoi nourrir un corp de marines. Il y avait également un pavé de bœuf nature pour le Zazou, il a tout « lofté », c’était donc un bon choix… Quant au Saxon, une salade Périgourdine (frisée, dés de tomates, foie gras, aiguillettes de canard fumé, vinaigre balsamique et huile de truffe), salade sur laquelle il ne fit aucun commentaire.
Nous avons coiffé tout ça avec un (je mens, deux…) Saumur Champigny de bonne facture, rien à dire, légèrement frais, très boisé, je me suis demandé s’il n’avait pas été passé en barrique…
Nous avons terminé avec nos grands classiques, les Irish Coffee qui était, pour une fois, fait avec du « real Irish whisky », therefore thank you Mister Jameson !
