LO SFIZIO… UN CAPRICE À DEUX MAIS PAS UN CAPRICE DES DIEUX !

« Lo sfizio », vous savez ce que ça veut dire ?  En fait, en français, cela signifie « Le caprice » !  Et la définition du caprice est « envie subite et passagère, fondée sur la fantaisie et l’humeur ».  C’est exactement ce qui s’est passé samedi dernier, mon fratello m’appelle et me demande ce que je fais, ma réponse fut simple puisque je ne faisais rien… Sa réponse fut du même acabit… « Je t’attends à 19h00 ! »  Une fois chez lui, il m’annonce qu’on va dîner à « Lo Sfizio »…  Et voilà le caprice éponyme de la soirée (Smiley !)

Ce n’était pas la première fois que j’entendais parler de cet établissement, d’abord parce qu’il est tenu par le neveu de Frédéric François, mais ce n’est un critère, ensuite parce que souvent on dit de lui que c’est un restaurant plutôt « gastro »… cela suffit à attiser mon envie d’aller gourmandiser dans ce lieu de bouche.

Bel établissement, parking à disposition, cuisines au rez-de-chaussée, tout se passe au premier étage, une belle grande salle qui fait penser à un vieux fenil reconditionné en salle de restaurant, un beau piano quart-queue, c’est chic mais pas cosy, la salle est blindée, il ne reste que deux tables de deux couverts, dont la nôtre, qui seront occupées en moins de deux minutes.  Du monde, du monde, et encore du monde, c’est généralement bon signe mais il y a un brouhaha incessant et des tables un peu trop serrées à mon goût, vous savez que je n’aime pas trop la promiscuité.  Nos charmants voisins de droite doivent penser la même chose, ils étaient si bien en amoureux et puis voilà que deux loups solitaires débarquent… (Blink !)

Apéro le temps de prendre connaissance de la carte, beau choix, il y en a pour tous les palais, sans oublier les suggestions du jour…  Cocktail « Hugo » et Campari soda, accompagnés de deux mise-en-bouches dont un petit potage.  En entrées, un Carpaccio de bœuf mariné et ses garnitures, et pour moi, Cannelloni frits façon Carbonara et crème de Parmesan.  En plats, des linguines à la truffe fraîche et râpée en salle… et pour moi, une ballotine de volaille farcie à l’italienne, sauce Marsala et figue. Rien à dire, c’est très bon et surtout très copieux, j’ai difficile à terminer l’excellente ballotine, un seul cannelloni eut été suffisant pour sûr.

Du côté de la théorie des fluides, un Susumaniello Morso Rosso des Pouilles, Tenuta Viglione, IGP, qui titre à 14.5%, un vin biologique puissant, un peu âpre en première bouche, puis il s’arrondit mais garde de la structure et de la consistance, une belle recommandation du patron que je remercie pour ce choix éclairé.  Ajoutons à ça le verre de la maison au moment de « far suonare la moneta », comme ça se disait dans ma jeunesse… une grappa ambrée Storica Riserva qui titre à 50%, un peu dur à passer, je dois bien avouer.

Quelques bémols, quelques dièses mais rien de bien important… un jeune personnel déjà très professionnel, un patron qui passe de table en table et s’enquière de la satisfaction des clients, de bons produits, une cuisine plutôt savoureuse, une expérience à refaire mais la prochaine fois, j’aimerais essayer un midi et en semaine, les expériences blindées du samedi, très peu pour moi, vous savez que j’aime prendre mon temps, que j’aime gourmandiser à mon aise. On se reverra pour sûr ! Merci de l’accueil !

Date de la visite : samedi 23 septembre 2024 (Dîner)

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