PAPAROTTI…
FORT LOIN DU TENOR DES FOURNEAUX !

Samedi soir, il fait moche et plutôt frisquet sur la région parisienne, pas trop envie de repartir en ville, nous nous décidons pour un restaurant de proximité…  « Google est mon ami », mais dans le choix proposé, beaucoup d’établissements sont fermés… Ah m… !  Un samedi soir ?!?  Nous finissons par porter notre choix sur le Paparotti, un restaurant italien pas trop loin de l’hôtel.  Nous arrivons sur la place principale d’Issy… Diantre !  Tous les établissements sont vides !  Allez, essayons, de toute manière, on a l’estomac dans l’étalon… pauvre bête (Smiley) !

L’accueil est sympathique et Carlos, notre hôte, est très présent et prévenant, faut bien dire qu’il n’est pas débordé, du coup, il est tout à notre écoute.

Apéro…  Le maison, le cocktail Paparotti (Américano, Campari, Gin et Martini rouge), beaucoup trop d’amertume pour nos palais, lors de la deuxième fournée, nous passons au Campari Soda, très, très, très bien dosé, ça nous redonne des couleurs.  Histoire de ne pas avoir un service trop rapide, nous prenons notre temps pour passer commande.

Du côté des entrées, nous prendrons une salade de chèvre et un carpaccio, lui aussi au chèvre… Quelques feuilles de salade, deux tranches de tomate et dessus, trois toasts à peine passés au four et garnis d’un morceau de chèvre totalement insipide, ça sent déjà l’industrie… et pour mon carpaccio, c’est pareil, sur la viande, les mêmes toasts et le même chèvre. Ce n’est pas gagné !

Nous espérons prendre une revanche avec les plats… mais « Arrghlll ! », c’est pire encore…  au programme, Mezzaluna ai funghi (pâtes en demi-lune avec une farce aux champignons, à la crème et à la viande hachée, saupoudré de parmesan) et Agnolotti au Roquefort (raviolis farcis aux épinards, Roquefort et noix, sauce tomate crémée, parmesan).  Quelle déception, tout goûte pareil, tout se ressemble, nous ne prenons aucun plaisir.  Mon palais me dit que ces plats viennent plus que probablement de ces grandes surfaces du style Métro, où les ingrédients et les plats cuisinés règnent en Roi… ou alors, le cuisinier n’est vraiment pas à la hauteur… ou les deux !  Oui, c’est ça, il ne sait probablement pas cuisiner de la cuisine déjà cuisinée (Smiley… gardons le sourire) !  Même le vin n’a pas remporté le succès escompté…

Fin du repas, on me baragouine quelque chose à l’oreille et j’ai la nette impression que la maison nous offre un pousse-café, deux limoncello arrivent dans la foulée, servis dans des ballons à vin… un peu comme pour l’apéro, solidement dosés, mais malheureusement la qualité est inversement proportionnelle à la quantité.  Je jette un œil sur l’addition au moment de payer, ils nous seront comptés.

Après l’excellente expérience du soir précédent « Chez Paulette », c’est la Bérézina !  J’ai une pensée pour l’Empereur et sa débâcle de 1812…  Dans ce cuisant échec, seul Carlos aura droit à une bonne note pour son service et sa sympathie.

Le ou les bémol(s) : Piètre qualité des produits, cuisine de collectivité, peu ou pas de recherches dans les préparations, plus que probablement de l’industriel…

Le ou les dièse(s) : Accueil et service…

Date de la visite : 11 février 2023 (Dîner)

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Photothèque

Issy-les-Moulineaux, France paris italien

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