ET SI NOUS COMMENCIONS PAR LE TERMINUS… SANS POUR AUTANT PERDRE LE NORD !

Samedi, arrivée à Paris, Gare du Nord, midi sonne, à croire que je le fais exprès lorsque je réserve mes billets de train… il est clair que se précipiter à l’hôtel n’apporterait rien, autant dès lors commencer le weekend par une sympathique table. L’immanquable brasserie Terminus Nord, située en face de la gare, accueille tous les jours les voyageurs et les visiteurs depuis 1925. Nous entamons notre escapade parisienne par la porte des gourmands. C’est loin d’être ma première visite, j’en garde un excellent souvenir, notamment de son œuf meurette et de ses ris de veau, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Je propose de nous installer à l’intérieur, histoire de profiter de l’ambiance « vieille » brasserie parisienne où perdure une tradition séculaire. Ce que j’aime le plus dans ces vieilles brasseries du siècle dernier, c’est la décoration authentique à mi-chemin entre Art Nouveau et Art Déco, banquettes en moleskine ou en cuir, immenses miroirs qui donne une profondeur incroyable aux lieux, et peintures de la belle époque.

Le voyage nous a mis non seulement en appétit, mais surtout en « soifétit »… nous nous décidons ipso facto pour un Chablis « La Pierrelée », La Chablisienne 2020, excellent mais bon, à près de 40 boules le demi-litre, ça peut bien… (Smiley)
La carte est toujours aussi sympathique… mes choix se portent immédiatement sur un œuf mollet aux morilles accompagné de mouillettes au beurre demi-sel en entrée, et ensuite le vol-au-vent du Terminus Nord, à savoir ris de veau, volaille et morilles…
Je suis aux anges… cuisson parfaite de l’œuf, les morilles se chargent du reste, papilles flattées à mort… Puis vient le vol-au-vent… si je mets un bémol sur la volaille qui me parait un peu insipide, les ris sont à la hauteur des morilles, des saveurs qu’on ne peut qu’aimer… et sa garniture en forme de géant des mers donne un cachet certain au plat. Pour accompagner mon choix, un Touraine rouge « Premières vendanges » de chez Henry Marionnet 2022, vin biologique et sans soufre d’excellente facture, de la jeunesse, du fruit rouge, une pointe de poivre, tout ce que j’aime.
Quant à mon ami Pierre, du classique, à savoir un foie gras de canard français mi-cuit au poivre de Sarawak, accompagné d’un chutney de fruits de saison, et en plat un foie de veau en persillade, sauce bordelaise et purée de pommes de terre au beurre…

Nathalie se laissera séduire par un tartare de bœuf de race normande, frites, salade… tartare qui, finalement, est loin de l’avoir séduite, et ne parlons pas des frites qui sont une véritable catastrophe culinaire, c’est « Cauchemars en cuisine » revisité !
Pour les profanes, le Sarawak, également connu sous le nom de poivre de Bornéo, provient de Malaisie. Le poivre de Sarawak est un poivre à la fois parfumé et puissant. Ce qui marque dans un premier temps, ce sont ses senteurs fruitées qui rappellent l’agrume. C’est un poivre de caractère qui persiste longuement en bouche. Avec le Tellicherry, il fait partie de mes préférés…

Ce déjeuner fut une excellente entrée en matière… mais voilà, dimanche, lors de notre retour, nous sommes retournés au Terminus Nord, en terrasse cette fois, histoire de tuer le temps avant de reprendre notre train… et là, quelle surprise, quelle différence ! Nous avons à faire à un personnel débordé qui court dans tous les sens, voire même désagréable, tout du moins pour le « Pat Hibulaire » qui jouait au chef de rang… à ça s’ajoute un Irish Coffee raté à 200% ! La table voisine, tout comme nous, déçue de ses desserts, à refusé de payer… Comme de quoi, fréquentez le restaurant, oubliez ses terrasses !

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France - Paris

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